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petits rien pour pas grand chose

2 mars 2014

Ce que je comprends de la crise en Ukraine

On entend tout sur l'Ukraine. C'est l'escalade dans la crise. Et pourquoi pas la guerre pendant qu'on y est? Celle là, il y a longtemps que l'on ne nous l'avait pas servie. Est ce pour écouler les surplus de sucre, d'huile, de pates? Il faut garder son sang froid et réfléchir un peu. Mais avec quoi? Avec ce que nous servent les médias, radios, télés, journaux? Ceux là nous abreuvent, nous donnent à comprendre (notez qu'ils ne nous "vendent" pas!), nous sortent leurs experts qu'ils avaient oubliés depuis la dernière crise...laquelle d'ailleurs...on a oublié nous aussi. Alors, je me fais mon idée et je vous la livre. Je trouve qu'après tout, elle vaut bien celles des spécialistes.

Depuis des temps immémoriaux, les peuples se déchirent. Pourquoi? Pour mieux vivre? Pour mieux s'aimer après s'être déchirés (comme dans un couple)? Ou juste pour le besoin d'en découdre? Un peu tout cela à la fois. mais qu'est ce qui déclanche les crises et au bénéfice de qui? Ceux qui les déclanchent sont souvent ceux qui espère en tirer profit. Le viel adage "à qui profite le crime". Eh bien dans la crise de l'Uktraine, c'est pareil, il y a, il ya aura des profiteurs et des spoliés.

L'Ukraine a retrouvé son indépendance en 1991, en se séparent de l'empire soviétique. Jusque-là, rien de plus banal, l'empire s'étant écroulé, la liberté soufflait les murs. C'était beau, c'était noble. Des groupes ont émergés, des sincères et d'autres. Des groupes d'intérêts, lobby économiques, nationalistes, qui ont progressés sur la naiveté du peuple. Il y eu des espoirs, des clans, des partis...mais pas d'Etat. Les proeuropéens, ceux qui se réclamaient de la démocratie, ont gagné au début...mais toujours pas d'Etat. Alors d'autres sont venus, plus voraces encore, moins fréquentables, autocrates, nationalistes (la nation ça unit le peuple) et très proches du grand frère russe. Ils ont prospérés un temps...mais toujours pas d'Etat.

Le peuple qui dormait au milieu de tout ça, s'est brusquement réveillé, et d'un élan généreux a envoyé mourir ses meilleurs éléments contre l'ennemi impitoyable. Le peuple aime les martyrs. L'ennemi a calé, le peuple a gagné. Ah bon? Ce serait bien la première fois. Car d'autres jouent derrière qui veulent aussi s'installer et prospérer. Mais là, qu'on ne s'y trompe pas, ce sont des bons, des gentils! Rien à voir avec tous ceux qui les ont précédés. Ils vont installer la démocratie, qui rappelons le, est le pouvoir du peuple.

Qu'ont-ils trouvé pour arriver à leurs fins? L'Europe, l'Europe, l'Europe...comme dirait le grand Charles (De Gaulle, pas le niais de Buckingham). L'Europe va tout arranger. Avec l'Europe, plus de crise en Ukraine, un Etat (les européens s'y connaissent en Etat), la liberté, le développement économique pour acheter des voitures, des smart phones, des tablettes, Renault, Auchan, Carrefour, l'Oréal (vous remarquerez que je suis un peu chauvin, c'est mon côté Montebourg!). Mais pas de gaz, et pas d'argent pour en acheter. Ah bon, il faut de l'argent en démocratie? Le gaz n'arrive pas tout seul? Mais que fait l'Europe? Elle n'a pas de gaz? Pas d'argent?

L'Europe est bien embêtée avec ces ukrainiens qui croient à la démocratie. Elle a déjà bien assez à faire chez elle avec tous ses chomeurs, avec tous ses contestataires (eh oui, la démocratie ça engendre la contestation). Faire entrer encore d'autres contestataires, presque russes en plus. C'est risqué, d'autant que le méchant ours russe étend sa grosse patte sur l'Ukraine. Attention méchant russe, ne touche pas à l'Ukraine car je vais me facher ...dit l'Europe...pas trop fort quand même...Le méchant russe a peur bien sûr. Alors que font les gentils ukrainiens devant tant de sollicitude européenne? Ils se dressent à leur tour avec toutes leurs armes (des Kalachinkov peut-être...) en comptant sur l'Europe pour les soutenir. En voyant ce courage inoui et tant de confiance, l'Europe ne se sent plus de joie, et se dresse un peu plus sur ses ergots (là il faut voir un peu de coq gaulois qui sort les pattes de son fumier).

De l'autre côté de l'Atlantique, l'oncle Sam sort de sa sieste. il lève une paupière, sort un doigt qu'il tenait bien au chaud, ouvre ses grandes oreilles et grogne. Il n'aime pas qu'on le réveille pendant la sieste. Ca le met de mauvaise humeur. L'ours russe l'entend (il a aussi des grandes oreilles). Quoi, éructe-t-il, l'Europe et l'oncle Sam se fachent contre moi! C'est nouveau ça! Mais non, lui dit madame Histoire à l'oreille, tu as oublié la guerre froide, rapelle toi, les années 50, 60, c'était le bon temps, tu pouvais sortir ton arsenal nucléaire, d'ailleurs où l'as tu rangé? Tu ne sais plus! Etourdi...

L'ours russe est un peu mal en point ces temps ci. Il mange trop gras, boit trop de Vodka; il est balonné. Ca ne le rend pas heureux, mais il a plein de vieilles choses dans sa grotte. Des vieilles fusées nucléaires un peu rouillées, des vieux avions, des chars, des bateaux, des hélicoptères, et des soldats avec des grandes casquettes qui s'ennuient dans leur caserne. Tout ça pour quoi faire? Même pas pour être le roi du monde. Il faut que ça change. Tiens: l'Ukraine, je n'y pensais plus. Heureusement que les européens sont là pour me rappeler que je peux m'en servir. C'est parfait l'Ukraine, c'est près de chez moi et j'ai déjà des petits à moi là-bas. Je vais les aider, ça va bien embêter les européens . Mais toute l'Ukraine c'est grand, alors j'en prendrai une petite partie, la Crimée par exemple. C'est bien ça la Crimée. C'est un peu l'Ukraine mais pas vraiment. Et puis surtout, c'est bien placé. Je peux y mettre des soldats (ceux des casernes) et des bateaux (ceux qui rouillent dans ma grotte). Avec ces bateaux, je peux aller en Méditerrannée, la Syrie, l'Iran ...Et là c'est encore mieux car je vais embêter l'oncle Sam et son grand nigaud de président avec ses grandes oreilles. Aller, c'est bon ça, il était temps, je m'ennuyai un peu et Vladimir devenait dépressif. C'est qu'il lui faut du mouvement à celui là. Pensez donc, un grand pays comme la russie, c'est grand, c'est lourd, c'est un boulet, on ne peut pas avancer. Tandis qu'avec l'Europe et les Etats unis, on peut s'amuser. Eux, ils sont toujours prèts à jouer. Ils ont plein d'industries qui manquent de clients, plein d'armes de pointes qui manquent de guerres. Moi aussi, j'ai bien des armes à vendre, mais elles sont un peu vieillottes. Par contre, j'ai des matières premières, du gaz et du pétrole. Et ça, ça intétresse encore beaucoup de monde. Donc, en réfléchissant bien on peut s'entendre avec l'Europe et les Etats unis.

Comment faire? C'est très simple et déjà bien éprouvé (c'est madame Histoire qui me l'a dit), on continue à faire monter la tension. Tout le monde a peur. Les peuples libres font le gros dos, les pas libres pareil. Ca en fait des dos par dessus lesquels sauter!

Qui gagne dans tout ça? Cherchez bien. regardez vers le CAC 40, vers Wall Street, la city de Londres, les paradis fiscaux ...etc...Qui perd? Toujours les mêmes. Ceux qui travaillent à construire des voitures qu'ils n'achèteront jamais, à coudre des vêtements qu'ils ne porteront pas, à extraire du gaz ou du pétrole qu'ils ne peuvent pas payer.

Alors l'Ukraine dans tout ça me direz vous? Je vous réponds, pourquoi pas l'Ukraine, une crise en vaut une autre. Ce n'est pas un mauvais prétexte après tout pour ceux qui jouent de leur pouvoir au service de ceux qui dressent leurs profits dans une érection victorieuse, assouvissant ainsi leurs fantasmes, en violant les peuples qui ne se méfient pas.

L'Ukraine va nous occuper un moment, la peur va durer, les vautours vont étendre leur ombre sur le cadavre de la démocartie.  Car qu'on ne s'y trompe pas, le crime finit toujours par servir à quelque chose.

 

 

 

 

 

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26 février 2014

Je me lance

Je me lance parce que je n'ai rien d'autre à faire. Un banal accident dont je ne peux tirer aucune gloire me tient immobile. Mon corps est au repos et je constate que ça ne me dérange pas. Moi qui ne concevais pas d'avoir un moment de vide, je me coule dans une léthargie assumée. Est-ce que cela va durer? Vais-je tirer des enseignements de cette situation, je ne peux pas l'envisager à ce jour. je me laisse glisser vers un plus tard qui commence à m'envahir. L'hiver est là dans sa douceur surannée. Aura-t-il un sursaut pour me réveiller ou m'attirera-t-il vers une hibernation printanière? Les jours à venir me donneront peut-être la réponse.

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